Les Toubles Musculo-Squelettiques ou TMS regroupent tous types d’affections. Les parties du corps les plus touchées sont :
- la colonne vertébrale dans son ensemble ;
- les membres supérieurs dans leur ensemble ;
- les genoux.
Cependant, les affections les plus courantes sont les lombalgies, les cervicalgies, les tendinopathies du membre supérieur et le syndrome du canal carpien.
Le développement d’un TMS est un processus qui évolue lentement surtout si rien n’est fait pour remédier aux contraintes de travail qui en sont à l’origine. La progression des TMS se manifeste habituellement par la séquence suivante1 : inconfort > fatigue > douleur > lésion.
La fréquence, la durée de ces inconforts posturaux et la gêne qu’ils peuvent occasionner en débordant sur les activités de la vie quotidienne, sont des indices du niveau de gravité des atteintes musculo-squelettiques.
Malaises à certains stades du travail > Persistant au travail > Persistant hors du travail > Malaises permanents > Lésions avec ou sans séquelles
Les TMS seraient liés à plusieurs facteurs de risques qui agissent la plupart du temps en association. Ces facteurs de risques sont associés à :
- la répétition plus ou moins prolongée des mêmes gestes, surtout quand ces gestes sont stéréotypés ;
- le rythme de travail, surtout s’il est imposé ;
- l’application de force ;
- des postures de travail inconfortables, en particulier celles qui se rapprochent des limites de l’amplitude articulaire ou à des postures statiques prolongées ;
- l’insuffisance des périodes de repos ou d’alternance avec des tâches différentes.
Il existe une grande variété de situations de travail et l’implication de chacun des facteurs varie énormément. Chaque situation est unique et exige une analyse des contraintes qui lui sont propres2 : votre Ostéopathe Biomécanicien est à même de vous conseiller !
Les facteurs psychosociaux seraient également en cause dans les TMS, en effet, un facteur stress représenté, par exemple, par un volume de travail élevé dans un court délais de production, pourrait être à l’origine de raideurs musculaires supplémentaires.
1 : [Villeneuve, J., Lamarche, C. & Proteau, R-A. (2012)]
2 : www.ameli-sante.fr